La guerre à Gaza est "terminée", dit Trump en route vers le Moyen-Orient
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La guerre à Gaza est "terminée", dit Trump en route vers le Moyen-Orient.
Jérusalem (AFP) - Donald Trump a affirmé dimanche que la guerre à Gaza était "terminée" en partant pour Israël puis l'Egypte, où il présidera lundi un "sommet pour la paix", alors que le Hamas s'apprête à libérer les otages survivants après deux ans de captivité.
"La guerre est terminée. D'accord ? Vous comprenez ça ?", a déclaré le président américain aux journalistes, en réponse à une question sur le conflit entre Israël et le Hamas.
Juste avant d'embarquer à la base aérienne d'Andrews, près de Washington, M. Trump avait déclaré que sa visite dans les deux pays serait un "moment très spécial".
Donald Trump, qui a décollé dimanche soir des Etats-Unis, est attendu dans la matinée en Israël pour quelques heures, sa première visite dans le pays depuis son retour à la Maison Blanche.
De son côté, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a estimé qu'Israël avait remporté "d'immenses victoires, des victoires qui ont stupéfié le monde entier". "Je dois vous dire que la lutte n'est pas terminée", a-t-il toutefois ajouté dans une allocution télévisée à la veille du retour attendu des otages encore détenus à Gaza.
Première étape du plan présenté par Donald Trump pour faire taire les armes, le retour en Israël des 48 otages, vivants ou morts, doit s'accompagner de la libération par Israël de 250 détenus pour des "raisons de sécurité"-- dont de nombreux condamnés pour des attentats meurtriers anti-israéliens, et de 1.700 Palestiniens arrêtés à Gaza depuis octobre 2023.
Le retour en Israël des otages marquera un "événement historique" mêlant "tristesse" et "joie", a déclaré M. Netanyahu deux jours après l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza où la guerre a été déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.
Les autorités israéliennes anticipent toutefois que tous les otages morts ne seront pas restitués lundi. Auquel cas, un "organisme international, convenu dans le cadre de ce plan, aidera à localiser les otages (morts) s'ils ne sont pas retrouvés et libérés demain", selon Mme Bedrosian.
Selon des sources proches des négociations, le Hamas a "terminé les préparatifs" pour la libération des otages vivants, mais continue d'exiger que soient relâchés en échange des chefs palestiniens.
Israël a de son côté prévenu que les détenus palestiniens, qui ont été transférés dans deux prisons spécifiques, ne seraient libérés qu'après confirmation que les otages ont été rendus.
Donald Trump est attendu en Israël lundi à 06h20 GMT. Après un échange avec M. Netanyahu, il s'exprimera devant le Parlement et rencontrera des proches d'otages.
Direction ensuite Charm el-Cheikh, en Egypte, à 10h00 GMT, pour y co-présider avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi un "sommet pour la paix" à Gaza, en présence de dirigeants de plus de 20 pays et du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.
La gouvernance de la bande de Gaza, ravagée par deux ans de guerre, en sera l'un des enjeux.
Les pays médiateurs de l'accord de cessez-le-feu à Gaza doivent y signer lundi un document garantissant son application, selon une source diplomatique selon qui "les signataires en seront les garants : les Etats-Unis, l'Egypte, le Qatar et probablement la Turquie".
Aucun responsable israélien ne sera présent au sommet, pas plus que le Hamas. L'Iran, soutien de longue date de ce dernier, a indiqué qu'elle ne participerait pas au sommet malgré l'invitation reçue par Téhéran.
Parallèlement au retrait progressif déjà amorcé de l'armée israélienne, qui garde le contrôle de 53% du territoire de la bande de Gaza, le plan américain prévoit dans une phase ultérieure que le Hamas soit exclu de la future gouvernance de la bande de Gaza où il a pris le pouvoir en 2007, et que son arsenal soit détruit.
Selon le plan américain, le gouvernement serait confié à "un comité palestinien technocratique et apolitique" placé "sous la supervision et le contrôle d'un nouvel organe international de transition" dirigé par M. Trump.
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Le président américain Donald Trump tient un parapluie et lève le pouce alors qu'il monte à bord d'Air Force One avant son départ de la base aérienne d'Andrews, près de Washington, le 12 octobre 2025 - Eyad BABA (AFP)