Troisième échange d'otages contre des prisonniers dans le cadre de la trêve à Gaza
Troisième échange d'otages contre des prisonniers dans le cadre de la trêve à Gaza.
Israël et le Hamas doivent effectuer jeudi leur troisième échange d'otages contre des prisonniers, avec la libération de huit otages, trois Israéliens et cinq Thaïlandais, retenus dans la bande de Gaza, à la faveur du fragile cessez-le-feu devant mettre fin à 15 mois de guerre.
Un quatrième échange est prévu samedi, avec la libération de trois otages, selon le calendrier annoncé mercredi par Israël.
Mais le mouvement islamiste palestinien a averti que les libérations à venir pourraient être compromises, en accusant Israël de retarder l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza prévue par l'accord de trêve. Israël a démenti.
Le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu a annoncé avoir reçu du Hamas la liste des otages dont la libération est attendue jeudi, et de trois hommes, tous vivants, qui retrouveront la liberté samedi.
Deux Israéliennes, Agam Berger, 20 ans, capturée le 7 octobre 2023 alors qu'elle faisait son service militaire près de la bande de Gaza, et une civile de 29 ans, Arbel Yehud, prise en otage au kibboutz Nir Oz avec la famille de son fiancé, ainsi qu'un Germano-israélien de 80 ans, Gadi Moses, doivent être libérés jeudi.
Ce sera aussi le cas de cinq Thaïlandais.
Ils seront échangés contre 110 Palestiniens détenus par Israël, dont 32 condamnés à perpétuité, selon une ONG palestinienne. Les prisonniers libérés, dont 20 seront exilés, doivent arriver à Ramallah, en Cisjordanie occupée, vers midi (10H00 GMT).
Sept Israéliennes ont déjà été libérées, contre 290 Palestiniens, le 19 janvier, au premier jour de la trêve, puis le 25 janvier.
L'accord de cessez-le-feu prévoit, durant une première phase de six semaines, la libération de 33 otages en échange d'environ 1.900 Palestiniens, mais les autorités israéliennes ont prévenu que ce premier groupe comprenait huit otages morts.
Le cessez-le-feu a permis un afflux de l'aide internationale dans le territoire assiégé par Israël, où les besoins sont immenses.
Alors que la quasi-totalité des 2,4 millions d'habitants du territoire ont été déplacés par la guerre, des centaines de milliers d'entre eux ont commencé depuis lundi à rentrer dans le nord, parcourant à pied des kilomètres au milieu des ruines.
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Des manifestants réclament la libération des otages retenus à Gaza, devant le ministère israélien de la Défense à Tel Aviv, le 25 janvier 2025