Frappes sur Gaza, Israël commence à préparer son après-guerre
Si vous ne connaissez pas un mot, surlignez-le avec votre souris et cliquez sur “Translate” pour le traduire dans la langue de votre choix.
Frappes sur Gaza, Israël commence à préparer son après-guerre.
Bande de Gaza (Territoires palestiniens) (AFP) - Israël continue vendredi de bombarder la bande de Gaza, dont le futur "après" la guerre fait l'objet pour la première fois d'un plan, lequel ne prévoit ni le Hamas, ni une administration israélienne pour gérer ce territoire ravagé par des frappes incessantes.
Quelques heures avant le départ du secrétaire d'Etat américain Antony Blinken pour le Moyen-Orient dans l'espoir d'éviter une expansion du conflit entre Israël et le Hamas après une semaine à haute tension, le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a dévoilé son premier plan au sujet de l'après-guerre à Gaza.
Selon le plan, qui doit toutefois recevoir l'aval du gouvernement divisé sur ce sujet épineux, les opérations à Gaza "vont se poursuivre" jusqu'au "retour des otages", au "démantèlement des capacités militaires et de gouvernance du Hamas" et "l'élimination des menaces militaires", a soutenu M. Gallant.
Après quoi s'amorcera une nouvelle phase, celle du "jour d'après" la guerre. Or cette semaine, le ministre israélien de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir avait appelé à un retour de colons juifs à Gaza après la guerre, et à "encourager" la population palestinienne à émigrer.
Mais "il n'y aura pas de présence civile israélienne dans la bande de Gaza après l'atteinte des objectifs de la guerre", a déclaré jeudi soir M. Gallant, en précisant que l'armée israélienne garderait toutefois "sa liberté d'action" à Gaza pour y juguler toute "menace" éventuelle.
"Les habitants de Gaza sont Palestiniens. Par conséquent des entités palestiniennes seront en charge (de la gestion) à la condition qu'il n'y ait aucune action hostile ou menace contre l'Etat d'Israël", souligne le plan sans dire précisément qui, des Palestiniens, devraient administrer ce territoire d'environ 2,3 millions d'habitants ravagé par les bombardements.
Accédez à l'intégralité de l'article, choisissez un abonnement

De la fumée s'élève lors d'un bombardement sur la bande de Gaza le 4 janvier 2024, vu depuis le sud d'Israël © AFP JACK GUEZ