Endométriose : premier pas dans la prise en charge d'un test salivaire "prometteur"
Endométriose : premier pas dans la prise en charge d'un test salivaire "prometteur".
Paris (AFP) - Pour réduire l'errance diagnostique subie par de nombreuses femmes atteintes d'endométriose, la Haute autorité de santé ouvre une porte à la prise en charge d'un test salivaire jugé "prometteur", mais attend de nouvelles données avant un éventuel remboursement généralisé.
Développé par la biotech lyonnaise Ziwig, ce test, baptisé Endotest, "a mis en évidence de très bonnes performances diagnostiques", souligne la HAS, qui s'est autosaisie pour évaluer son efficacité et son utilité.
"C'est une reconnaissance claire et appuyée de notre travail, c'est extrêmement positif", se félicite auprès de l'AFP Yahya El Mir, le fondateur et président de Ziwig.
Maladie chronique frappant environ une femme sur dix, l'endométriose se traduit habituellement par de fortes douleurs lors des règles et/ou par des troubles de la fertilité.
Aujourd’hui encore, elle est diagnostiquée, souvent par hasard, avec un retard moyen de sept ans.
Réduire ce délai à quelques jours grâce à un test salivaire destiné à des femmes symptomatiques n'est autre qu'une "révolution", vante le fondateur de la start-up.
Comment ce test fonctionne-t-il ? "Il s'agit de prélever un peu de salive, qui contient des micro-ARN", explique Yahya El Mir.
Grâce au prélèvement salivaire, il est possible "d'aller au plus près du fonctionnement biologique des cellules et de produire une information qu'on n'obtient ni à l'imagerie, ni via la chirurgie, et qui permet de faire un diagnostic biologique sûr", affirme M. El Mir.
Le test, qui a vocation à éviter une cœlioscopie, potentiellement invasive, implique ensuite la réalisation d’un séquençage haut débit et l'utilisation d'un algorithme conçu par intelligence artificielle.
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Pour réduire l'errance diagnostique subie par de nombreuses femmes atteintes d'endométriose, la Haute autorité de santé ouvre une porte à un test salivaire jugé "prometteur" © AFP/Archives Kenzo TRIBOUILLARD